Nous allons à la réserve naturelle du haut Béranger dont l’accès est de nouveau ouvert après le long hiver. L’hiver n’est pas tout à fait fini du reste.
Verrons-nous des bouquetins ?
Matthieu qui s’attend à voir des animaux descend de la voiture en disant « a peur ». De quoi ? De la baleine. Elle est forte la baleine.
Mais rien dans le ruisseau.
Sauf des pierres bien sûr, que nous examinons avec grand intérêt. Calcaire, ardoise, granit… Dimitri repartira avec certaine pour en évaluer la dureté ou l’effet du vinaigre, en classant tout cela dans un tableau.
Plus tard dans la journée, Claire aide les enfants à confectionner un livret sur la rivière (couverture de celui de Baptiste). Et, de mon côté, je me mets en quête de matériel pédagogique pour ce projet. Il faut dire que nous avons un stock de manuels de géographie.
« Avertissement : cette Géographie par l’Image et la Carte est rédigée conformément aux nouveaux programmes. […] Ainsi étudiée avec intelligence et méthode, la Géographie devient une science aussi intéressante qu’utile, car elle s’étend à une foule de manifestations de l’activité humaine. De plus elle élève l’âme en la mettant en contact avec les beautés de la nature, excite son admiration et provoque sa reconnaissance envers Dieu, l’auteur de tant de richesses et de splendeurs ». Bon, alors, pour une école low-tech, que faut-il garder ?
